Assistance technique à la Côte d'Ivoire pour le renforcement de sa capacité à mettre en œuvre et à négocier les accords de l'OMC
Description
Malgré quelques interventions initiales du JITAP I, la capacité de la Côte d’Ivoire (CDI) à se conformer aux Accords de l’OMC et à mener des négociations commerciales multilatérales (NMC) à son meilleur avantage est encore très limitée. Conformément au mandat de l’UGP, et à la demande des autorités de la CDI, le projet proposé visait à remédier à cette limitation.
Les objectifs spécifiques du projet étaient les suivants
Renforcer la capacité des institutions du CDI impliquées dans la conformité et le NTM.
Promouvoir le dialogue entre les secteurs public et privé sur les questions liées au commerce.
Contribuer à une participation accrue de l’IDC dans le cycle de Doha en cours, en particulier à Genève.
Les objectifs ci-dessus seront atteints grâce à une approche en trois étapes basée sur la formation d’un noyau de formateurs nationaux.
Tout d’abord, une équipe de quatre experts en commerce international, couvrant respectivement l’agriculture, les services, les biens, et les ADPIC et nouvelles questions, a été mise à la disposition du CDI. Leur tâche initiale, dans le cadre de la première phase, consistait à former des universitaires locaux, des fonctionnaires sélectionnés et des membres de la CII pour qu’ils deviennent des formateurs et des spécialistes nationaux dans un ou plusieurs des domaines commerciaux susmentionnés.
Sous la supervision des experts internationaux, les spécialistes locaux ont mené une série d’ateliers pratiques destinés aux opérateurs du secteur privé, aux représentants de la société civile et aux fonctionnaires des ministères et autres organismes publics intéressés par les questions de commerce multilatéral. Dans le cadre de ces travaux pratiques, cette deuxième phase a permis d’identifier les lacunes en matière de conformité et de formuler une feuille de route pour garantir une conformité totale dans un délai défini. En ce qui concerne les négociations, les ateliers ont revisité les propositions et la position de l’IDC dans les domaines de négociations en cours, avec l’objectif de mieux refléter les intérêts locaux, en tenant compte des engagements déjà pris dans le cadre de groupements régionaux et autres.
La troisième étape a impliqué la participation de fonctionnaires sélectionnés aux négociations à Genève pendant une période de quatre semaines, dans le but d’assurer la cohérence entre les propositions élaborées avec les parties prenantes au cours de la phase 2 et celles défendues par le CDI dans le processus de Doha. Cette étape a permis au CDI de s’approprier pleinement les résultats du projet en obtenant l’assentiment des négociateurs basés à Genève.